Mon potager est en pleine production et remplie de fleurs telles zinnia, cosmos, souci etc … J’ai vraiment mon coin de campagne à la maison! On mange régulièrement le brocoli, navet, courgette, concombre, salade, pois et tomates.
Cette semaine on jase zucchini et courgette. C’est un légume productif offert en toutes sortes de formes et de couleurs. Il prend beaucoup moins de place au jardin que la courge d’hiver. Il fait partie de la famille des cucurbitacées et est originaire d’Amérique Centrale.
Les courgettes ont besoin de beaucoup de nutriments et aiment un sol riche et meuble. On peut les planter directement dans du fumier composté de 0.5 0.5 0.5 NPK; on ajoute donc une bonne quantité du fumier au sol avec une bonne poignée de fertilisant acti-sol par plant. On peut les planter directement au jardin quand le sol est bien réchauffée (début, mi-juin). Je laisse aux courgettes un espace de 2pi x 2pi, je sème la graine au milieu de ce carré (2 graines et je garde le plus beau plant). Les graines ont vraiment besoin de chaleur pour germer, on peut couvrir le sol d’une couverture flottante pour donner un coup de pouce. Ceci protège également de la chrysomèle rayée du concombre. On retire la couverture flottante à la floraison pour permettre aux pollinisateurs de faire leur travail. On peut également partir les semis sous lumière 4 semaines avant le dernier gel. On acclimate les plants dehors une semaine avant la transplantation au jardin. Un seul plant peut être très productif. 2 à 4 plants par famille sont suffisants! La courgette prend de 45 à 60 jours avant de donner ses premiers fruits. On récolte les fruits sur une période de 4 à 8 semaines, une fertilisation avec un engrais liquide (seaweed) une fois par mois augmentent la période de récolte. On récolte le zucchini à une longueur de 4 à 6 pouces et le pâtisson d’une circonférence de 2-3 pouces pour que le fruit soit tendre et savoureux.
On récolte en coupant la tige avec un couteau. Un arrosage régulier est important pour une bonne circulation du calcium. Si on laisse des fruits devenir trop gros la production de fleurs, et donc de courgette, diminuera. Les fleurs sont comestibles, autant les mâles que les femelles. On peut les faire frire, les farcir, etc.
Si le fruit reste petit et pourrit à son extrémité, c’est que la pollinisation n’a pas eu lieu. On peut planter des souci, zinnia, cosmos à proximité pour attirer les pollinisateurs. Je sème les fleurs en graines directement au jardin dès qu’il n’y a plus de risque de gel. La floraison est synchronisé avec les courgettes et concombres. On peut également fertiliser à la main en récoltant le pollen des fleurs mâles avec un pinceau et le déposer sur la fleur femelle.
On peut ajouter un paillis au sol pour que les fruits ne pourrissent pas par contact avec celui-ci. Les producteurs maraîchers utilisent en général un paillis noir en plastique et certain jardiniers amateurs une toile géotextile. De la paille ou du bois raméal fragmenté font un bon paillis végétal.
Les courges sont fréquemment la cible de maladies fongiques comme le Mildiou (tâche jaunes sur les feuille) et l’Oïdium (poudre blanche sur les feuilles).
Les plantes survivent généralement à ces maladies et auront le temps de donner beaucoup de fruit. On coupe les feuilles trop malades. On peut traiter les feuilles avec une dilution de 20% de lait (2 partie de lait pour 8 parties d’eau) pour contrôler la maladie, une fois semaine. On s’assure de vaporiser le dessus et le dessous des feuilles. Une solution de bicarbonate de sodium (une cuillère à thé de petite vache et d’huile végétale dans une litre d’eau) peut également être utilisée. Le bicarbonate de sodium doit être utilisé avec parcimonie puisqu’il peut causer la brûlure des feuilles. Il existe des fongicides à base de bicarbonate de potassium moins phytotoxique qui sont utilisées en agriculture biologique.